Sauf qu'en ce moment j'ai très peu de temps pour écrire (une thèse en cours, une formation de correcteur à distance, un chéri que je ne peux voir que tous les quinze jours mais du coup ce sont des weekends où je n'écris pas,...). Très souvent, dans les petites périodes de temps où je peux écrire, j'ai la tête trop en vrac à cause de ma thèse pour cogiter à une histoire que je veux "bien" écrire, comme Byakko. Et le blocage est encore pire du fait que je souhaite écrire un roman qui puisse être publié, donc sur lequel je me mets énormément la pression, je refuse de le bâcler.
A côté de ça, je sais aussi que le premier roman qu'on écrit a bien peu de chances d'être publié, car il a peu de chances d'être publiable. Même si on le corrige par la suite, parfois de manière très poussée comme avec le cycle sur CoCyclics, il sera très difficile de le nettoyer des imperfections de la "jeunesse". Par contre, ce premier roman est indispensable pour que le deuxième, lui, ait une chance d'être publié. A l'origine, Byakko devait être mon projet "exercice", celui qui me permettrait de m'entrainer avant de me ré-attaquer à mon cycle de fantasy. Mais dès le départ, je tenais un peu trop à cette histoire, et aujourd'hui je sais que je ne pourrais pas la sacrifier sur l'autel du "premier roman". Alors ça sera Sensorium qui servira à cela. J'essaierai de faire de mon mieux pour proposer un texte agréable à lire, mais mon objectif premier sera avant tout d'écrire sans complexes et surtout d'arriver jusqu'au bout, peu importe que mon histoire soit bonne ou mauvaise.
Pour présenter rapidement l'univers de Sensorium :
Fin XXIIème siècle, à cause de l’effet de serre, le niveau des océans monte de plusieurs mètres et de nombreuses terres habitées se retrouvent submergées. Des multinationales construisent alors des villes flottantes pouvant accueillir des centaines de milliers d’habitants afin de proposer une solution au problème de démographie. Mais en échange, elles obtiennent que ces villes deviennent des états à part entière. Elles gagnent ainsi leur totale indépendance par rapport aux gouvernements des pays terrestres.Début XXIIIème siècle, la multinationale Katô invente le N-Sens. Cet appareil permet de capter l'activité du cerveau et de lui transmettre des activités extérieures, ce qui donne la possibilité de partager les sens d'autres personnes : vue, odorat, ouïe, goût, touché, mais aussi les sens internes liés au plaisir ou à la douleur par exemple. Katô crée aussi un nouveau réseau social basé sur les capacités du N-Sens : Sensorium. Ce réseau et le N-Sens deviennent vite les incontournables des nouvelles manières de communiquer. De nombreuses barrières sont imposées afin que les interactions restent restreintes et contrôlées par les personnes qui y prennent part.
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